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Larry Weinstein, mesdames et messieurs, est un réalisateur passablement productif, avec des oeuvres se démarquant toujours de la masse. Un oeuf dans un plat de cornichons, quoi. 2,3,4,5,6,10,20,30,46,50,60… battements de cœur lors du visionnement de son dernier travail, réussi haut la main! Quel contrôle et Ô combien de magnifico-artistico-talentuos (chantez-le, c’est toujours plus beau que de le parler). Ce film d’art comporte une forme à faire fondre des statues d’acier, un contenu de plomb et une musique à faire mourir n’importe quel homme d’oreille(s), celle de Maurice Ravel. En regardant ce film, on constate sans problème (à moins d’être le môme sans yeux pris dans les sables mouvants) que Weinstein a compris et étudié le concept du support à linge : très simple, indispensable, inventif, à la fois fort et maniable, pouvant convenir n’importe quelle garde-robe (esprit). C’est pourquoi le film ne s’enfonce pas dans la multitude sans fondement et sans substance ; qu’il contient beaucoup plus de motifs subtils et délicats que d’artifices esthétiques ; que son contenu n’est pas une vieille godasse que l’on tente de raviver en la plaçant au milieu de roses ni non plus une cuve à mazout, mais plutôt une tour parfaitement cylindrique ne s’en tenant qu’au stricte minimum… l’intéressant. Pas d’analyse, pas trop de mots. Taisez-vous, on écoute.
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