« (La postmodernité) est vue par les partisans de l'ordre moral établi comme un mouvement décadent, régressif et amoral, dont les effets sur la société et surtout sur les jeunes, sont hautement nocifs et démobilisateurs. » [1]

Le cinéma québécois des années soixante, comme celui du reste du monde d'ailleurs, était un très bon indicateur de l'ambiance qui régnait au sein de la province : effervescence, mobilisation, modernisation, nouveauté. En effet, pendant que l'État s'affairait à organiser en dix ans le passage à la modernité (surtout marqué par la transition d'une vie rurale et conservatrice à une vie urbaine régie par le progrès) que le plupart des autres nations avaient vécu en plus d'un siècle, les cinéastes d'ici pondaient à la chaîne des courts et longs métrages imprégnés d'une nette cassure avec l'idéologie traditionaliste de Duplessis. D'un cinéma clérical que l'on pourrait pratiquement associer aux oeuvres du terroir, la production cinématographique québécoise, surtout grâce au cinéma-direct des Groulx, Brault, Jutra et autres, est rapidement devenue conforme à la mentalité moderne, faisant de l'homme (local) son sujet épicentral et étant toujours synonyme d'avancement intellectuel et technique.

Cependant, l'heure de gloire de la mentalité essentiellement moderne au Québec s'avéra de très courte durée. Plus qu'un simple passage du « Moyen-Âge » duplessiste à l'idéologie des Lumières, la Révolution tranquille de la décennie soixante devrait plutôt être considérée comme la transition de cette mentalité médiévale à la pensée postmoderne, en passant par la moderne. Car c'est avec le visionnement de films comme le Wow (1969) de Claude Jutra que l'on réalise que le peuple québécois de l'époque (ici des jeunes) était, et ce, avant même le début des seventies, empreint d'une idéologie et d'une attitude déjà franchement postmodernes.

Est donc ici proposée une lecture postmoderne du Wow de Jutra, associant les principaux aspects de la ligne de pensée des philosophes et sociologues postmodernes à divers éléments thématiques et formels du film. Une tentative de lecture moderne du film sera également brièvement proposée vers la fin du texte, de façon à démontrer la pertinence douteuse d'une telle opération d'analyse et à re-confirmer la justesse de la première approche (non mais franchement…quel sens de la rhétorique aiguisé!).

WOW (1969), DE CLAUDE JUTRA

Moitié cinéma vérité par ses témoignages relevant du documentaire, moitié fiction éclatée et souvent ludique par la mise en scène de plusieurs rêves, Wow se donne visiblement comme mandat de dresser un portrait poétique mais juste de la jeunesse de l'époque. Le déroulement va comme suit : neuf jeunes, tous des amis proches, sont tour à tour amenés à partager à la caméra leur vision de différents enjeux contemporains tels la drogue, l'amour, le sexe, la politique, l'avenir ainsi que quelques autres. L'originalité du film vient du fait que ces témoignages (filmés en noir et blanc) sont entrecoupés de séquences couleur où les protagonistes, l'un après l'autre, sont amenés à réaliser « leur rêve ». Que ce soit donc en courant flambant nu sur la Ste-Catherine, en se retirant dans un couvent ou en plein cœur de la forêt, en devenant une star du rock ou en ayant la capacité d'arrêter le temps, ces jeunes sont mis en scène dans ces fantasmes qu'ils ont eux-mêmes scénarisés. En résulte ainsi une représentation à la fois lourde et imaginative (parfois même carrément psychédélique) de la jeunesse de l'époque, montrant sans véritable pudeur des individus souvent désillusionnés et perdus dans l'univers moderne.

Si le film a connu un échec commercial peu enviable probablement causé par une réception plutôt tiède de la part de la critique montréalaise (plusieurs étant d'avis que le film manquait à son mandat de dresser un portrait adéquat de la jeunesse en ne faisant appel qu'à un groupe de jeunes tous issus du même milieu, c'est-à-dire de la petite bourgeoisie), il n'en demeure pas moins qu'il s'avère efficace pour quelque individu issu d'une génération subséquente et étant intéressé à se mettre au diapason de la jeunesse des sixties. Le spectateur actuel, apte à prendre un certain recul (le temps aidant) face à ce qu'il voit, est donc poussé à faire du film une lecture souvent plus anthropologique et sociologique que simplement ludique, cela conférant à Wow une grande pertinence en tant qu'œuvre représentante d'une certaine époque. L'analyse postmoderne est donc ici autant valable pour le film que pour le moment dans l'histoire auquel il est associé.

BREF SURVOL DE LA PENSÉE POSTMODERNE

À la demande du gouvernement québécois, le philosophe français Jean-François Lyotard publie en 1979 un rapport sur le statut du savoir dans le monde : La condition postmoderne. Pour la plupart des penseurs contemporains, cet événement représente la naissance de la pensée postmoderne telle qu'on la conçoit ici. Décrite comme la réaction face à l'échec de la modernité (la désillusion de l'homme face à lui-même étant surtout causée par Auschwitz, où le progrès fut « officiellement » dissocié de la raison humaine), la postmodernité se veut une attitude où le doute et le respect des différences ont pris le dessus sur l'idée du progrès à tout prix. Ainsi, l'objectif d'universalité a fait place à la vision des différends, l'européocentrisme à la décolonisation, l'anthropocentrisme à l'écologie et la technoculture, le savoir stable au savoir pragmatique et les métarécits uniformisants furent remplacés par une panoplie de petits récits adaptés aux particularités de chacun. En d'autres mots, la postmodernité, loin d'être antimoderne ou pré moderne, ne fait que refléter les insuccès de la modernité.

LECTURE POSTMODERNE DE WOW
Diverses thématiques postmodernes

Commençons tranquillement en examinant le rôle que joue le corps humain et sexué dans le film de Jutra de par les commentaires émis sur ce sujet par ses différents participants. Loin d'être tabou, le sexe est ici discuté de façon ouverte comme étant quelque chose d'essentiel; l'amour y est en effet défini comme étant l'addition d'une entente physique à une entente intellectuelle. Dave, l'anglophone du groupe, va même jusqu'à affirmer que, selon lui, les problèmes du monde sont dus au fait que les gens ne font pas assez l'amour ! [2] Cette libération sexuelle, cette acceptation et cette volonté d'être à l'écoute de ses pulsions corporelles, s'avère être, selon les dires de Sébastien Despelteau (tirés de son mémoire de maîtrise), l'une des caractéristiques de l'attitude postmoderne : « (…) le postmodernisme exprime d'importantes réserves envers cette tradition intellectuelle qui néglige les désirs de chacun. (…) Il faut bien comprendre que pour les modernes l'aspect irrationnel des passions et des instincts est générateur d'instabilité et facteur de désordre. » [3] En effet, il était insensé pour quelconque penseur moderne de vanter les mérites de l'amour physique, celui-ci étant associé au domaine de l'affectif plutôt que du rationnel, du sensé. En se laissant aller à ses pulsions, l'homme moderne endurci aurait probablement, à ses propres yeux, perdu son titre d'homme (avec toute la noblesse que cela entraînait) pour celui de simple animal. Cependant, en extrapolant un peu à partir de l'idée de Dave comme théorie de l'histoire, il est intéressant (et même plutôt amusant!) de voir l'échec du projet moderniste comme suit : la raison entraîne l'abstinence sexuelle, qui entraîne la frustration, qui entraîne la destruction (synonyme d'anti-progrès).

L'un des thèmes les plus fréquemment exprimés à travers les différents rêves vient encore une fois totalement à l'encontre de la pensée moderne : il s'agit du retour en arrière. Jim Leach, auteur du seul ouvrage complet sur Claude Jutra, en fait clairement mention dans une analyse étoffée du film : « Un désir de retour vers le passé est un motif récurrent dans les séquences de rêve, que ce soit par un retour à l'enfance ou au passé culturel du Québec. » [4]. En effet, que ce soit lorsque Babette fantasme de vivre comme une sœur, selon les valeurs québécoises traditionnelles, lorsque Marc rêve de quitter la ville et ses valeurs au profit d'une vie dans la forêt ou lorsque Pierre et Monique sont nostalgiques par rapport à leur enfance, tous semblent s'entendent pour dire que le confort et le bien-être résident dans le passé et non dans l'avenir. Pouvant à prime abord être interprété comme une attitude antimoderne, cet état d'esprit s'inscrit parfaitement, selon la sociologue Diana Pacom, dans la ligne de pensée postmoderne, cette dernière qualifiant les postmodernistes d' « inconsciemment ou consciemment nostalgiques des périodes historiques précédentes »[5]. La nostalgie étant souvent le reflet d'une insatisfaction face au présent ainsi que d'un manque de confiance envers l'avenir, il semble ainsi parfaitement logique de qualifier cette attitude issue du doute de tout ce qu'il y a de plus postmoderne.

Cet état de désenchantement envers l'avenir, si caractéristique de Wow, demeure cependant la principale thématique pouvant être associée à la pensée actuelle des philosophes comme Lyotard. Dans un autre texte, Pacom affirme en effet que « c'est toute cette charge de désenchantement et de méfiance par rapport à l'ensemble de la société moderne (…) qui se trouve cristallisée dans la trame thématique de la postmodernité » [6], venant solidifier de façon considérable l'hypothèse voulant que le film soit un témoignage pertinent de l'idéologie postmoderne. Le personnage (l'ambiguïté du terme mise de côté…) le plus caractéristique de cette désillusion est sans contredit Flis, ce fumeux de mari complètement désabusé et pessimiste, croyant dur comme fer que le futur sera immanquablement associé à une très grande violence, résultat direct de l'évolution moderne de l'homme. Il va même jusqu'à affirmer, s'inscrivant parfaitement dans la ligne de pensée défendue par ce texte, que « la technologie n'est pas synonyme de progrès ». Tous les autres personnages sont imbibés du même sentiment d'impuissance totale face aux injustices sociales, d'une absence absolue de foi en leur capacité de changer quoi que ce soit dans cette société qui n'est visiblement pas la leur. Un des moments forts du film survient en effet lorsque Jutra, par un efficace montage parallèle, fait répéter à tous ses intervenants qu'ils ne peuvent « rien faire », question de souligner à gros traits leur difficulté à se faire une place dans le monde, le fait qu'aucun d'eux ne semble savoir où donner de la tête. Et lorsque le sociologue Michel Wieviorka, en réutilisant les idées de Lyotard, parle de la fin des grands mouvements sociaux ainsi que d'une « perte de sens généralisée » [7] comme conséquences de la pensée postmoderne, le lien se renforce par lui-même.

D'autres thèmes à explorer plus en profondeur pourraient être la perte d'autorité du discours politique (tous les jeunes ici sondés semblent en effet s'en foutre éperdument) ainsi que l'importance accordée aux rêves, ces périodes échappant à l'emprise de la rationalité. Mais le désenchantement et toutes les facettes du film pouvant s'appliquer à la citation ouvrant ce travail (l'importance de la drogue et la fuite qu'elle entraîne, notamment) demeurent les meilleurs indicateurs thématiques de la postmodernité du film.

Le postmoderne à travers la forme

Leach déclare : « En rendant floues les frontières traditionnelles entre le réel et l'imaginé, le public et le privé, le documentaire et la fiction, Wow oblige le spectateur à faire face au refus global qu'il représente.» [8] (c'est moi qui traduis). Soulignant, avec la mention du refus global, la dimension contestataire facilement attribuable à l'aspect formel de Wow, Jim Leach soulève également un point intéressant : celui de la cohabitation des différents styles. Il semble en effet évident que Jutra n'a pas cherché à donner à son film une unité formelle classique; il a plutôt opté pour un tout unitaire atteint par la conscience des différences stylistiques (surtout au niveau de la dichotomie documentaire/fiction) entre les différentes séquences. Son film fait du sens, il fonctionne parfaitement bien et ce malgré un constant déséquilibre formel. En faisant un peu d'esprit, l'on pourrait pratiquement qualifier Wow, de par sa forme métissée, de cinéma « multiethnique » ! Et voilà justement un autre aspect du postmoderne sur lequel tous ses penseurs semblent s'accorder: l'acceptation des différences à l'intérieur des sociétés, des systèmes, contrairement au désir de totale assimilation moderne.

Vient maintenant le temps de souligner l'ambiguïté régnant autour du véritable auteur du film comme nouvelle caractéristique s'appliquant à la lecture proposée. Les Cahiers du cinéma, dans les années cinquante, avaient en quelque sorte modernisé la création et l'analyse cinématographique en assignant au réalisateur le titre d'auteur véritable d'un film (l'aspect moderne venant du fait que, en plus d'encourager l'avant-garde, les films se virent dès lors souvent identifiés par leur créateur humain plutôt que par leur titre (ex : le nouveau Truffaut, le nouveau Godard…). Or, Diane Pacom, dans un texte sur le rôle de l'artiste dans la postmodernité, affirme que désormais, « on assiste, dans une immense mutation, à une régénération du tissu symbolique et à une redistribution complète des rôles, des enjeux et des légitimités » [9], idée applicable en cinéma en ce sens où le réalisateur n'est souvent plus considéré comme le géniteur absolu d'un film. Il est en effet un peu ambigu de déclarer Claude Jutra, le réalisateur, comme étant le véritable auteur de Wow, la majeure partie du film ayant été imaginée par les jeunes interrogés à l'écran. Car en plus d'être les concepteurs de leurs propres séquences de rêve, les propos qu'ils tiennent dans les entrevues sont, bien que la cohérence de leur assemblage relève du travail de Jutra, bel et bien leurs. L'analyse étoffée de Leach en fait même mention alors que ce dernier souligne que « dans son traitement de la notion d'auteur (et sa relation avec celle-ci), Wow fait symbiose avec l'esprit collectif des mouvements jeunesse ainsi qu'avec les développements contemporains en théorie critique et pratique culturelle » [10]. C'est encore une fois dire que le film de Jutra s'insère parfaitement bien dans les canons de la pensée postmoderne.

Il n'en demeure pas moins que la lecture postmoderne de Wow la plus intéressante s'effectue en lien avec le processus de création du film. Résumons pour l'instant en avançant que la genèse de l'œuvre s'avère être un frappant résumé de la transition vécue entre la modernité et la postmodernité. En effet, lorsque Lyotard affirme que la postmodernité est le résultat de l'impossibilité pour la modernité de parvenir à ses fins d'unité globale (cette fameuse fin des métarécits), il synthétise par le fait même l'histoire derrière Wow. Car l'idée originale du film était celle-ci : rassembler un groupe de jeunes pour tenter de produire un film collectif ayant une trame narrative somme toute conventionnelle. Or, la forme du film telle qu'on la connaît est apparue en réaction à l'échec des trois mois de travail consacrés à la quête d'un consensus sur ce que devrait être ce film « unitaire ». Ainsi, comme le souligne encore une fois Jim Leach, « la fragmentation du film est le résultat implicite de l'incapacité du groupe à s'entendre sur une fiction globale » [11], conférant à Wow les mêmes caractéristiques de la société postmoderne, c'est-à-dire l'acceptation des différences en son sein comme réponse à l'échec du projet uniformisant européocentrique (ou ici jutraocentrique).

TENTATIVE DE LECTURE MODERNE DE WOW
Par les thèmes

Il s'avère difficile de trouver quoi que ce soit de spécifiquement attribuable à la vision moderniste dans la façon dont les jeunes du film de Jutra traitent des principales thématiques discutées. Il y est par contre brièvement traité de la nature universalisante de la drogue lorsque, dans la séquence où quelques jeunes du groupe fument de la marijuana dans un appartement sombre au début du film, des plans montrant un Noir ainsi qu'un Asiatique en train de fumer avec eux (alors qu'il s'agit de leur seule apparition dans le film) tentent visiblement de démontrer que la culture de la drogue réussit à transgresser les frontières raciales en allant jusqu'à nier leur existence. Mais il s'agit là d'une extrapolation sur une séquence bien particulière et peu représentative du message ambiant véhiculé dans reste de l'œuvre.

Par la forme et les techniques utilisées

La pensée moderne est menée par l'idée de progrès, de nouveauté. En se basant sur ce postulat populaire, il est possible de trouver en l'aspect formel de Wow quelques éléments cadrant bien dans cette idéologie. Premièrement, bien que la forme alliant de façon originale le documentaire et la fiction ait été précédemment associée à une pratique postmoderne, elle demeure innovatrice et, en ce sens, tout à fait moderne. Dans sa critique du film, le chroniqueur Jean-Pierre Tadros souligne justement ce point : « On nous avait promis un film “hors de tous les sentiers battus”. Force nous est de reconnaître qu'on a tenu parole » [12]. Wow faisait donc office de bel exemple de cette « avant-garde » cinématographique québécoise des sixties misant sur l'expérimentation et le désir de nouveauté.

De plus, Wow a été le premier film canadien à utiliser la nouvelle technologie du magnétoscope lors du tournage. Jutra utilisait en effet la bande vidéo pour permettre à ses intervenants de se voir à l'écran aussitôt un plan terminé, ce qui, semble-t-il, mettait ces derniers en plus grande confiance et les motivait à soigner leurs « performances » [13]. Cependant, bien que cette approche du tournage soit tout à fait moderne par le progrès qu'elle représente, le film en tant que tel ne présente aucune trace de l'intégration du format vidéo. Cette influence progressiste demeure donc intangible et inconnue du spectateur peu informé des conditions de tournage. Notons finalement la présence de quelques trucages (comme l'écran bleu évident lorsque Flis court nu), encore peu communs à l'époque pour la cinématographie québécoise.

CONCLUSION

« Le nouvel éthos de masse de la condition postmoderne prend ses racines dans le jugement porté sur le système établi par les « mouvements sociaux » des années soixante. » [14]

Même si sa première théorisation n'est apparue qu'à la fin des années soixante dix, la condition postmoderne de la société occidentale a tranquillement commencé à se développer par elle-même dès le milieu de la décennie précédente. Marquée par un pessimisme ambiant s'opposant radicalement à la conception de la raison humaine comme étant génératrice de progrès constant, cette idéologie s'avère être la vision de notre monde la plus pertinente et lucide offerte par les penseurs les plus récents. Il est d'autant plus intéressant de constater, grâce à des films comme Wow de Claude Jutra, que la postmodernité représente une grande première pour le Québec : il s'agit du moment où, enfin, il était au diapason avec le reste du monde.

Mathieu Poulin
Montréal, février 2004

1 - PACOM, Diane, « La querelle des modernes et des postmodernes », in Possibles, v.13, no 1, hiver 1989, p.62.

2 - « Make love, as often as possible, parce que c'est la chose la plus belle dans la vie. Because if you don't make love, your frustrations are going to augmentent, pis tu vas faire la guerre. Alors, make love!” – Tiré du témoignage de Dave

3 - DESPELTEAU, Sébastien, Le postmodernisme : une idéologie démobilisatrice?, Université de Montréal, septembre 1999, p.26.

4 - « A desire to return to the past is a recurring motif in the dream sequences, either through a regression to childhood or to Quebec's cultural past.” (j'assume la traduction) - LEACH, Jim, Claude Jutra: Filmmaker, McGill – Queen's University Press, 1999, p.103.

5 - PACOM, Diana, « La querelle des modernes et des postmodernes », in Possibles, v.13, no 1, hiver 1989, p.63.

6 - PACOM, Diana et ARCHIBALD, Terry, « De Léonard à Madonna », In : Possibles, v.18, no 1, hiver 1994, p.85.

7 - WIEVIORKA, Michel, « Sociologie postclassique ou déclin de la sociologie? », In : Cahiers internationaux de sociologie, v.108, janvier-juin 2000, p.13.

8 - « By blurring the conventional boundaries between real and imaginary, public and private, documentary and fiction, Wow challenges the spectator to account for the “global refusal” that it depicts. » - LEACH, Jim, Claude Jutra: Filmmaker, McGill – Queen's University Press, 1999, p.104.

9 - PACOM, Diana et ARCHIBALD, Terry, « De Léonard à Madonna », In : Possibles, v.18, no 1, hiver 1994, p.85.

10 - « In its treatment of authorship (and its relation to authority), Wow allies itself with the collective spirit of the youth movement and with contemporary developments in critical theory and cultural practice. » Une fois de plus, j'assume cette traduction. - LEACH, Jim, Claude Jutra: Filmmaker, McGill – Queen's University Press, 1999, p.98-99.

11 - « The film's fragmentation is thus an implicit acknowledgement of the group's inability to discover a “global” fiction. » - LEACH, Jim, Claude Jutra: Filmmaker, McGill – Queen's University Press, 1999, p.105.

12 - TADROS, Jean-Pierre, “Wow” de Claude Jutra, In : Le Devoir, 28 mars 1970, p.14.

13 - CHABOT, Jean et cie, Entretien sur magnétophone, Montréal, juin 1970 (disponible dans un recueil de textes sur Claude Jutra à la BLSH de l'Université de Montréal)

14 - PACOM, Diana, « La querelle des modernes et des postmodernes », in Possibles, v.13, no 1, hiver 1989, p.67.